Shadowheart, la prêtresse de Shar au sourire timide, semble provoquer bien des débats dans les campagnes de Baldur’s Gate 3. Si certains la mettent en haut du classement des romances possibles, d’autres n’hésitent pas à la… supprimer pour “assainir” l’ambiance. Oui, dans tous les sens du terme, et visiblement ce n’est pas si rare.
Le Dark Urge n’a pas que de mauvaises idées
Sur Reddit, un joueur incarnant le fameux Dark Urge — cette origine bien crado au potentiel de chaos maximal — a raconté comment il en est venu à achever Shadowheart durant l’acte 1. Et surprise, l’ambiance du groupe s’en est trouvée métamorphosée. Moins de soupires mystérieux, plus de silence pesant mais apaisant, et surtout moins de “Shar par-ci, Shar par-là”.
Ce joueur explique même ressentir une vraie forme de soulagement sans ses réflexions cryptiques en boucle. Il concède toutefois que sa rédemption dans l’acte 3 peut valoir le détour pour les amateurs d’arcs narratifs torturés. Mais bon, encore faut-il supporter deux actes entiers de drames pseudo-mystiques pour y parvenir. Avis aux amateurs de dark fantasy tranchée à la hache.

La paix… à quel prix ?
Shadowheart n’est pas simplement bavarde, elle amène aussi une ambiance de mystère pesant qui, visiblement, ne convient pas à tous les styles de joueur. Certains sur Reddit ont confié que sa disparition rendait l’équipe bien plus supportable. Un joueur l’a même désintégrée dans le Shadowfell, et n’a ressenti aucun remords. Oui, elle peut être touchante dans son dilemme moral, mais faut-il vraiment s’imposer ses sermons à chaque long rest ?
D’autres voix un peu plus salées vont jusqu’à attaquer directement sa fanbase, la comparant à elle sur l’échelle de l’irritation. On commence à frôler le PvP émotionnel, là. Mais le message est clair : l’univers de Larian Studios est assez riche pour qu’un seul personnage change radicalement l’expérience.
Vers un Baldur’s Gate 3 plus chill ?
Même si Shadowheart reste une figure centrale (et ultra populaire) dans la majorité des parties, son absence serait devenue une tendance parmi les vétérans du jeu en quête de runs alternatifs. C’est un peu comme jouer sans Fast Travel : étrange au début, puis t’en savoures chaque nouveauté.
Ce qu’on en retient ?
- Shadowheart n’est pas neutre, elle divise. Fort.
- Son absence modifie l’ambiance, souvent en plus serein.
- Certaines romances valent peut-être le coup, mais à quel coût émotionnel ?
- Les compagnons, c’est comme les builds : faut tester pour savoir si ça te va.
En mode “Shadowheartless“, Baldur’s Gate 3 devient un autre terrain de jeu. Peut-être pas meilleur pour tous, mais clairement rafraîchissant pour certains… un vrai new game+ émotionnel. Et au pire, y’a toujours Lae’zel pour remettre de l’énergie dans le groupe. Une autre forme de calme, disons.


