Assembler une station spatiale modulaire dans le vide intersidéral tout en buvant un café, c’est désormais possible grâce à Orbiteers. Ce jeu indé fraîchement débarqué en démo sur Steam vous propose de coloniser l’orbite terrestre en construisant, module par module, votre paradis spatial. Zen, stratégique et diablement bien fichu.
Débuter dans l’espace, un hexagone à la fois
Orbiteers ne vous envoie pas tout de suite sur Neptune avec un drapeau et un rêve. D’abord, vous commencez petit, en orbite planétaire, avec la bonne vieille Terre en toile de fond. Le jeu vous balance un hub central dans les bras et quelques instructions minimalistes, puis c’est à vous de jouer.
Votre mission : assembler intelligemment des modules sur une grille hexagonale. Résidentiels, énergétiques, scientifiques, industriels… chaque type joue un rôle et interagit différemment avec les modules adjacents. Votre but principal : produire un maximum d’alliage L.U.N.A., la ressource clé pour débloquer de nouvelles structures spatiales toujours plus stylées.
Et comme tout bon stratège spatiaux-poseur de tuiles, vous devrez jongler entre optimisation et esthétique (parce qu’une station moche, c’est mal). Certains modules ne se connectent que dans certains sens, d’autres n’aiment pas leurs voisins… Bref, si vous ne planifiez pas un minimum, c’est le ragequit assuré après dix minutes de placement au pif.

Une démo qui chauffe les boosters
La démo actuelle vous laisse prendre la température avec un niveau en orbite terrestre relativement tranquille. Trois objectifs sont proposés : un principal et deux secondaires. Le jeu ne vous claque pas la porte au nez une fois ces missions terminées. Vous pouvez continuer à agrandir votre station comme un Elon Musk avec un budget illimité.
Cerise sur le freeze-dried cake : un bouton annulé ultra-pratique vous permet de tester différentes configurations sans transpirer comme lors d’un build Dark Souls mal réparti.
Et même si pour l’instant les défis sont light, plus tard il faudra composer avec les orbites lunaires, martiennes, saturniennes et neptuniennes. Là, la difficulté promet de grimper en flèche… tout comme vos stats si vous placez bien vos modules pour viser les bonus de score.
Objectif L.U.N.A., pas juste la Lune
Le cœur du gameplay, c’est la collecte de cet alliage L.U.N.A. Pas de combat, pas de micromanagement agressif, juste une course à l’optimisation modulaire. Construisez malin, alignez les bons bonus, et votre station devient un eldorado flottant plutôt qu’un parking spatial mal foutu. Pour l’instant, la direction exacte que prendra le jeu reste un peu floue, mais les bases sont là, solides et prometteuses.
Pas de date précise pour le jeu complet, simplement une sortie prévue pour le dernier trimestre de l’année. En attendant, la démo vous tend les bras sur Steam, idéale pour déconnecter du daily grind tout en regardant la Terre tourner lentement sous une station que même Jeff Bezos jalouserait. GG si vous ne passez pas trois heures à optimiser chaque hexagone. Ou alors bienvenue au club.


