Sur console, en portable ou même dans une salle d’arcade japonaise improbable, tout le monde a déjà balancé une carapace bleue en pestant sur Mario. La série Mario Kart, c’est plus qu’un simple spin-off de la licence de plombier, c’est une institution vidéoludique. Voici donc, dans l’ordre, les sept meilleurs opus de cette saga devenue légendaire.
Mario Kart Arcade GP DX, l’expérience IRL (ou presque)
On commence avec un ovni dans la série : Mario Kart Arcade GP DX. Celui-là, tu ne peux pas y jouer en scred dans ton salon. Il squatte les salles d’arcade modernes avec volant, pédale et siège qui vibre dès que tu prends une carapace rouge dans la tronche.
Développé en collaboration avec Bandai Namco, ce karting sous stéroïdes invite même des guests à la ligne de départ : Pac-Man ou encore le tambour de Taiko no Tatsujin. WTF ? Oui, et c’est ça qui est cool. Bonus non négligeable : un petit appareil photo t’immortalise en pleine course pour humilier dignement ton pote après lui avoir mis un +10 tours.

Mario Kart 7, petit mais costaud
Sorti sur 3DS, Mario Kart 7 a beau être souvent oublié, il reste pourtant un épisode charnière. C’est ici qu’on peut enfin personnaliser son kart avec des roues et des carrosseries OP.
Ce n’est pas tout : les sections en vol plané et en immersion sous-marine débarquent pour varier les plaisirs. Niveau casting, on ajoute les seconds couteaux comme Lakitu ou Métal Mario, parce que pourquoi pas. Côté objets, mention spéciale à la Super Feuille (coucou le raton laveur) et la Fleur de Feu, parfaite pour cramer ses ennemis en ligne droite.
Mario Kart: Double Dash, le chaos en duo
Ah, le mythique Double Dash sur GameCube. Cet épisode ne plaisante pas avec l’innovation. Deux personnages sur un seul kart, chacun avec son rôle : le pilote et le lanceur de bordel. Et comme si ça ne suffisait pas, chaque duo a un objet signature. Genre Mario et Luigi ? La boule de feu. Donkey et Diddy ? Une banane géante.
Oui, tu as bien lu. Ce concept donne lieu à des stratégies bien salées, parfaites pour briser des amitiés. Et puis on ne peut pas parler de Double Dash sans saluer Baby Park, cette piste minuscule et infernale qui transforme chaque course en événement apocalyptique.
Mario Kart Wii, le grand public au pouvoir
Mario Kart Wii, c’est la démocratisation du jeu de course chaotique. Avec la Wiimote et son volant en plastique cheap, tout le monde s’y est mis, même Tonton Gérard.
Ce volet introduit les figures acrobatiques pour booster dans les airs et surtout un item devenu jouissif : le Champi Méga. Tu deviens un colosse, tu écrases tout, tu rigoles comme Bowser. Parmi les nouveaux persos, on a Funky Kong et Rosalina, des ajouts plus que bienvenus. Et parlons circuits : Coconut Mall et Moo Moo Meadows sont toujours cités en LAN comme des références absolues. Bref, une orgie de contenu et une vibe purement Nintendo.
Mario Kart DS, la pépite de poche
On sous-estime souvent la puissance de Mario Kart DS, mais ce jeu, c’était une révélation. Certes, les contrôles étaient un peu rigides et le snaking endiablé a fait pleurer plus d’un joueur. Mais côté contenu, c’était du lourd.
Mode mission (oui oui), téléchargement local avec une seule cartouche, et arrivée de Bullet Bill, cette fusée salvatrice pour les traîne-savates de fin de peloton. Les circuits ? Waluigi Pinball, Tick-Tock Clock et Delphino Plaza. Du caviar. C’est aussi l’épisode où le jeu en ligne débarque timidement. Pour l’époque, c’était comme invoquer Exodia.
Mario Kart 64, la claque en 3D
Si tu as grandi dans les années 90, Mario Kart 64, c’était probablement ton jam. Premier opus en 3D (ok, semi-3D, on chipote pas), il a fixé les bases de ce qu’allait devenir la série. Le drift était déjà là, mais sans turbo, donc purement psychologique.
Les circuits mythiques s’enchaînent comme des tubes : Toad’s Turnpike, DK Jungle Parkway ou l’infâme Sherbet Land où tout le monde glisse lamentablement. Il fallait un certain skill pour maîtriser les items dispersés au pixel près. Et tu peux encore y rejouer sur Switch via le Nintendo Switch Online + Pack additionnel, si t’as envie d’un petit retour arrière façon 64 bits.
Mario Kart 8 Deluxe, l’Ultimate édition
Et enfin, le boss final : Mario Kart 8 Deluxe. Sorti sur Switch, ce portage de la version Wii U (enfin jouée par un vrai public cette fois) est le best-of ultime. Techniquement sublime, bande-son orchestrale qui envoie du très lourd, roster de persos complètement craqué avec Link, les Inklings de Splatoon et mêmes les Mii (si tu veux te faire du mal).
Et surtout, des circuits inspirés de Zelda, Animal Crossing ou F-Zero qui donnent une densité folle à l’ensemble. Le mode online est solide, les DLC étendent encore la durée de vie et le contenu est absolument monumental. 68 millions d’exemplaires vendus ne mentent pas. Clairement le point culminant de la saga. Un genre de Smash Bros… sur roues. GG Nintendo.


