Close Menu
Le portail du jeu vidéoLe portail du jeu vidéo
    Le portail du jeu vidéoLe portail du jeu vidéo
    • Actu
    • Jeux Vidéos
      • PC
      • Playstation
      • Xbox
      • Switch
      • Jeu mobile
    • High-Tech
    • Divertissement
      • Cinéma
      • Jeux de rôle
      • Jeux de société
      • Streamer
    • Test
    Le portail du jeu vidéoLe portail du jeu vidéo
    Accueil » Jeux Vidéos » Prince of persia the lost crown : Notre test du jeu d’Ubisoft
    Prince of Persia: The Lost Crown 
    Jeux Vidéos 3 juin 2025

    Prince of persia the lost crown : Notre test du jeu d’Ubisoft

    Rémy "PixR"By Rémy "PixR"
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn WhatsApp Pinterest Email

    Prince of Persia: The Lost Crown marque le retour de la saga après plusieurs années d’absence. Contre toute attente, Ubisoft Montpellier opte pour un Metroidvania en 2,5D, un choix audacieux pour une série historiquement ancrée dans la 3D. Ce nouvel opus suit Sargon, un jeune guerrier des Immortels, chargé de sauver un prince kidnappé dans un royaume maudit. Entre décors inspirés de la mythologie persane, combats chorégraphiés et exploration dynamique, le jeu mise sur l’agilité et l’innovation pour relancer la franchise. 

    Une licence mythique, un retour inattendu

    La saga Prince of Persia a marqué l’histoire du jeu vidéo depuis son lancement en 1989. Elle a connu son âge d’or dans les années 2000 avec Les Sables du Temps, mélangeant parkour, voyages temporels et narration épique. Mais après des suites inégales (L’Âme du Guerrier, Les Sables Oubliés), la licence s’était essoufflée, éclipsée par Assassin’s Creed.

    The Lost Crown rompt avec le passé. Ubisoft Montpellier abandonne la 3D pour un Metroidvania en 2,5D, un pari surprenant mais réussi. Les décors redessinés, les phases de plateforme exigeantes et les retours en arrière intelligents modernisent le gameplay tout en hommage aux racines de la saga.

    Les réactions initiales, mitigées par crainte d’un manque d’ambition, ont cédé la place à l’enthousiasme. Le jeu séduit par sa carte gigantesque, ses pouvoirs variés (glisse temporelle, double saut) et ses boss redoutables. Les références aux anciens opus sont subtiles, mais présentes pour les fans.

    Le choix de Sargon, héros inédit, évite de s’appesantir sur la nostalgie. Son équipement évolutif et son style de combat (épée, arcs, magie) rappellent Hollow Knight ou Ori, tout en affirmant une identité unique.

    Le pari du metroidvania : audace ou stratégie maîtrisée ?  

    Ubisoft relance Prince of Persia avec un virage radical : le format Metroidvania. Un choix risqué, mais stratégique pour se démarquer dans un marché saturé. Le studio, connu pour Rayman, exploite son expertise en matière d’exploration et de progression par pouvoirs.

    Les niveaux labyrinthiques, inspirés par Hollow Knight, se distinguent par des énigmes temporelles et une identité visuelle forte. Finis les combats linéaires : chaque zone découverte influence l’aventure, et les pouvoirs (retour temporel, double saut) deviennent des clés pour progresser. La carte dynamique et l’équilibre entre tradition (intuition du joueur) et modernité (design de niveau) font du Mont Qaf un terrain de jeu captivant.

    Prince of Persia

    Un gameplay exigeant, fluide et récompensant

    Dès les premières minutes, The Lost Crown impose un rythme soutenu. Le combat repose sur trois piliers : attaques rapides, parades précises et esquives intuitives. Chaque ennemi exige une approche spécifique, variant les tactiques. Les boss, véritables défis, punissent chaque erreur, mais la progression équilibrée évite la frustration.

    La personnalisation est reine : combos aériens, parades renforcées ou capacités spéciales permettent de forger son style. Les Amulettes, artefacts aux effets variés (boost de stats, capacités uniques), ajoutent une couche stratégique.

    Ubisoft inclut des options d’accessibilité rares pour un jeu si exigeant :

    • Mode Exploration (énigmes simplifiées).
    • Mode Combat (dégâts ajustables).
    • Raccourcis pour parades parfaites ou sauts complexes.

    Les déplacements fluides de Sargon (glissades, escalades, bonds) rendent les phases de plateforme aussi gratifiantes que les combats. Les énigmes temporelles (geler des projectiles, réparer des plates-formes) brisent la routine sans nuire à l’immersion.

    L’exploration : cœur du Mont Qaf et de ses secrets

    Le Mont Qaf, cadre principal, est un labyrinthe géant mêlant déserts brûlants, temples antiques et grottes glacées. L’exploration est centrale : progression rime avec retours en arrière et utilisation de nouveaux pouvoirs pour percer des mystères.

    Les zones interconnectées prennent un sens nouveau en cours de partie. Les joueurs curieux sont récompensés par des coffres cachés, fragments d’histoire ou améliorations permanentes. Les collectibles ne sont pas de simples trophées : certains boostent les stats, d’autres débloquent des dialogues avec des PNJ. Les quêtes secondaires (traque d’un fantôme, réparation de machine temporelle) évitent la répétition.

    Le système de marqueurs personnalisables (murs suspects, coffres inaccessibles) fluidifie l’exploration. Une idée simple mais efficace pour transformer le Mont Qaf en terrain de jeu organique et surprenant.

    Une direction artistique stylisée, entre hommage et modernité 

    Prince of Persia: The Lost Crown mise sur un visuel en 2.5D, mélangeant la simplicité du 2D et les effets de profondeur en 3D. Le résultat est saisissant puisque les décors semblent vivants, avec des cascades de sable, des reflets dans l’eau ou des lumières dansant sur les murs. Les séquences cinématiques en 3D, bien que rares, ajoutent du dynamisme aux moments clés. 

    L’influence de Dragon Ball Z saute aux yeux, surtout dans les designs charismatiques des personnages. Les postures dynamiques, les capes flottant au vent et les effets lumineux pendant les combats rappellent l’énergie des anime japonais. Toutefois, l’univers reste fidèle à Prince of Persia malgré cette influence de Dragon Ball Z. 

    Côté technique, le jeu exploite les dernières consoles :

    • 120 fps sur PS5/Xbox Series pour une réactivité optimale.
    • Temps de chargement quasi inexistants.
    • Sur Switch, textures moins détaillées, mais art stylisé et effets visuels (poussière, éclairs) préservés.

    Une immersion sonore et culturelle forte  

    Dès les premières minutes, Prince of Persia : The Lost Crown enveloppe le joueur dans une ambiance unique. En effet, la bande originale, composée par Gareth Coker mêle instruments traditionnels persans et mélodies électrisantes. Les musiques augmentent encore plus l’immersion du joueur dans le jeu.

    Le doublage en farsi (persan) est une touche audacieuse. Entendre les personnages parler cette langue renforce l’immersion, même si une version française est disponible. Les intonations, les cris pendant les batailles ou les chuchotements dans les temples sonnent ajoutent également plus d’authenticité au jeu. 

    La musique a aussi été adaptée à chaque situation. Dans les zones calmes, des notes douces et des chants lointains apaisent. En revanche, lors des affrontements contre les boss, les cordes et les percussions montent en intensité. Certains thèmes reprennent même des motifs des anciens Prince of Persia, pour le plaisir des fans. 

    En parallèle, les bruitages comme le crissement du sable sous les pas, le cliquetis des épées ou les échos des grottes jouent un rôle clé. Chaque détail participe à plonger le joueur dans cet univers. Une réussite qui montre qu’Ubisoft a soigné l’identité culturelle du jeu, sans en faire un simple décor. 

    Scénario et personnages : entre mythologie et émotion 

    L’histoire de Sargon, jeune guerrier des Immortels chargé de sauver le prince Ghassan, évite les clichés du héros muet. Ses doutes, ses liens avec son équipe (rivalités, loyautés) et son évolution narrative apportent de la profondeur.

    La mythologie persane s’incarne via dieux, créatures légendaires et prophéties, intégrés naturellement à l’intrigue. L’histoire se dévoile via dialogues courts, fresques murales ou objets collectés, évitant les exposés lourds.

    Les personnages secondaires, comme Vahram (mentor dur mais juste), enrichissent le récit. La relation entre Sargon et Ghassan explore la notion de destin, thème central de la saga. Certains rebondissements mériteraient plus de développement, mais les retournements maintiennent l’intérêt.

    Accessibilité, ergonomie et qualité de vie

    Ubisoft cible tous les joueurs :

    • Mode Exploration (indices visuels) pour les curieux.
    • Mode Guidé (marqueurs précis) pour les novices.
    • Difficulté modulable (dégâts ajustables, assistant de saut, ralenti temporel).

    La carte, claire et détaillée, permet de filtrer les collectibles. Le système de souvenirs enregistre les zones à revisiter, évitant les prises de notes. La fonction de capture d’écran intégrée (partage instantané) ajoute une touche pratique.

    Contenus additionnels et monétisation

    Prince of Persia : The Lost Crown propose deux éditions spéciales : Deluxe et Immortals. La première inclut une tenue exclusive pour Sargon, une bande-son numérique et un artbook. La seconde ajoute une figurine collector, réservée aux fans les plus passionnés. Aucune microtransaction intrusive n’est présente dans le jeu. Ubisoft reste discret, privilégiant une expérience complète dès l’achat. 

    Les mises à jour gratuites sont prévues, avec des défis supplémentaires et des modes alternatifs. Par exemple, un mode « Permadeath » sera ajouté pour les joueurs cherchant un challenge extrême. En revanche, aucun Pass de saison ou contenu payant fragmenté n’est annoncé. Une approche rare dans l’industrie actuelle, qui mérite d’être saluée.  Les éditions spéciales ciblent les collectionneurs, sans pénaliser ceux qui optent pour la version standard.

    Bilan général : une prise de risque gagnante

    The Lost Crown relève le défi de moderniser une licence culte sans la trahir. Le choix du Metroidvania, l’exploration du Mont Qaf et le gameplay technique séduiront tantôt les fans de la première heure, tantôt les nouveaux venus.

    Points forts :

    • Direction artistique et bande-son immersives.
    • Gameplay fluide, équilibré et personnalisable.
    • Accessibilité inclusive et options de qualité de vie.

    Points faibles :

    • Scénario parfois léger dans le développement des relations.
    • Rebondissements sous-exploités.

    Une réussite qui marque le grand retour de Prince of Persia, prouvant que innovation et respect de l’héritage peuvent coexister. À ne pas manquer, quel que soit votre niveau !

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr WhatsApp Email
    Rémy "PixR"

    Rémy est journaliste et passionné de jeux vidéo depuis 2013. Après une tentative (pas si glorieuse) de carrière pro sur Rocket League, il troque la manette pour le clavier et plonge dans l’univers du journalisme JV. Véritable touche-à-tout, il navigue entre Skyrim, League of Legends et son indétrônable Rocket League. Curieux, passionné et toujours prêt à tester le dernier jeu du moment, PixR partage ses coups de cœur comme ses coups de gueule avec franchise et enthousiasme.

    Derniers articles

    Super Mario 3D All-Stars : pourquoi son prix ne baissera jamais

    15 septembre 2025

    Spider-Man 2 : ce DLC Beetle annulé était presque terminé

    15 septembre 2025

    Borderlands 4 : pourquoi son monde donne toujours l’impression d’un décor vide

    15 septembre 2025

    Dragon Age : ce clin d’œil génial aux fans de fanfictions rares

    15 septembre 2025

    Lego Batman : ce set Arkham Asylum cache un bonus Sonic inattendu

    14 septembre 2025

    Silksong mis à jour : ces boss deviennent (enfin) battables

    14 septembre 2025
    Add A Comment

    Comments are closed.

    Articles récents
    • Super Mario 3D All-Stars : pourquoi son prix ne baissera jamais
    • Spider-Man 2 : ce DLC Beetle annulé était presque terminé
    • Borderlands 4 : pourquoi son monde donne toujours l’impression d’un décor vide
    • Dragon Age : ce clin d’œil génial aux fans de fanfictions rares
    • Lego Batman : ce set Arkham Asylum cache un bonus Sonic inattendu
    • Silksong mis à jour : ces boss deviennent (enfin) battables
    • Helldivers 2 : pourquoi l’espace social ne verra (sans doute) jamais le jour
    • Pourquoi Peach s’appelait Toadstool ? L’origine secrète enfin révélée
    • Acclaim revient d’entre les morts avec des jeux plus barrés que jamais
    • GTA 6 : et si Rockstar ratait complètement son lancement ?
    • Les Sims 4 : ces métiers qui n’ont rien à voir avec la réalité
    • Cette manette PS5 rare valait 1300 $… détruite à la livraison
    • 7 jeux de société pour découvrir qui trahirait tes secrets
    • Life is Strange 2 : pourquoi c’est le meilleur choix pour une série
    • Fortnite : 100 000 XP faciles à choper avec ces 5 quêtes
    Le portail du jeu vidéo
    © 2025 Le portail du jeu vidéo | Contact | L'équipe | Plan du site | Mentions légales | CGU | Politique éditoriale

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.