Après quatorze ans sans un vrai nouvel épisode de la saga The Elder Scrolls, l’enthousiasme s’effiloche… doucement mais sûrement. Alors oui, on attend toujours TES6 comme des mômes la veille de Noël. Mais entre temps, un autre jeu a surgi des ténèbres du dev indé ambitieux pour piquer ma curiosité, voire mon âme de gamer : Light No Fire. Et franchement ? Ce projet me hype mille fois plus que le prochain Elder Scrolls.
Light No Fire, un monde inédit sous stéroïdes
Développé par Hello Games, alias le studio qui est passé de flop interstellaire à exemple de rédemption avec No Man’s Sky, Light No Fire n’est pas juste un nouvel open world fantasy. C’est une planète. Littéralement. Une map aussi grande que la Terre (oui, tu as bien lu), avec des biomes à ne plus savoir où déposer sa hache, des monstres chelous et majestueux, des temples antiques, bref, un terrain de jeu rêvé pour tout joueur qui aime explorer jusqu’à tomber par accident sur un boss de niveau 99 en slip.
Contrairement à un RPG solo classique comme Skyrim, Light No Fire mise sur la découverte d’un tout nouvel univers, sans le carcan d’un lore figé ou de quêtes scriptées à la chaîne.
Ici, on sent une liberté totale planer au-dessus du jeu, comme un dragon (montable, on y revient) au-dessus des sommets enneigés. Et qui dit monde inédit dit aussi lore totalement neuf à décortiquer, à théoriser, à streamer en panique à 4h du mat avec un chat rempli de “POV : t’as vu ce truc ?!”.

Du multi, du build, de la vie
Là où TES6 te proposera sûrement ton bon vieux cycle « t’arrives dans un village / une armée de crabes te déteste / t’es l’élu », Light No Fire te donne un marteau et te dit : “Vas-y, construis ta ville avec tes potes.”
On parle d’un gameplay communautaire à grande échelle, avec interaction entre joueurs, échanges de ressources, alliances improvisées et créations de civilisations entières. Dit comme ça, on dirait un mode multijoueur surboosté de Minecraft avec des vibes fantasy next-gen et zéro cubes.
Et surtout, point important, le monde est modifiable. Tu ne fais pas que subir l’univers, tu participes à son évolution. En 2024, un bon monde ouvert, c’est plus seulement un terrain de jeu, c’est un bac à sable où les joueurs laissent leur marque. C’est exactement ce que propose Light No Fire. Un monde pétri à la main, par les joueurs, pour les joueurs.
Chevaucher un dragon, version enfin OP
On ne va pas se mentir, Skyrim nous en a fait miroiter des trucs. “Tu seras le Dragonborn”, qu’ils disaient. Résultat ? Tu parles un peu fort en Thu’um, et tu volettes sur le dos d’un dragon si t’as le bon DLC. Avec Light No Fire, on nous promet de rider ces grosses bébêtes en monde ouvert, pour de vrai, sans pirouette marketing ni mod bancal.
Exploration totale : océans, chaînes de montagnes titanesques, ruines mystérieuses et peut-être même… l’inévitable grotte où tu vas passer six heures juste pour looter une dague légendaire qui ne fait absolument rien. Tout ça, sans quête principale à la Skyrim en “go là, fais ça”. On explore parce qu’on veut, pas parce qu’on doit.
Hello Games, la preuve par la mise à jour
Le studio derrière Light No Fire n’a plus rien à prouver côté persévérance. Depuis le bad buzz historique du lancement de No Man’s Sky, ils ont transformé leur jeu en success story sur dix ans, blindée de mises à jour gratuites et massives. En 2023, Sean Murray annonçait son plan de continuer sur cette lancée avec Light No Fire. Dix ans de développement post-lancement, si le public est au rendez-vous. GG mec, t’as notre attention.
À côté, Bethesda est un peu resté bloqué dans le passé. Oui, Skyrim vit encore grâce aux mods, mais c’est justement le souci : sans la communauté, leurs jeux deviennent vite figés. Fallout 4 a soufflé le chaud tiède, Starfield n’a pas explosé les compteurs. Et spoiler, The Elder Scrolls 6 suivra sûrement ce même chemin de dépendance aux modders.
Pourquoi je suis prêt à troquer Tamriel contre l’inconnu
Même si Elder Scrolls reste une saga mythique et que je reste curieux de fouler les terres de Hammerfell ou autre région encore mystérieuse, Light No Fire me parle plus. Voici pourquoi, en mode TL;DR :
- Un univers 100 % neuf, pas recyclé
- Une approche multijoueur centrée sur la co-construction
- De la vraie exploration libre, pas juste une carte avec des “?” partout
- Des dragons montables pour de vrai (désolé Parthurnaax)
- Un studio qui sait bosser sur la durée, gratuitement
- Une direction artistique qui fleure bon le chef-d’œuvre fantasy next-gen
C’est simple : là où The Elder Scrolls 6 sent le réchauffé dans une marmite nostalgique, Light No Fire me donne envie d’allumer un feu et de partir à l’aventure. Et pour un jeu qui ne propose même pas encore de date de sortie, c’est déjà beaucoup.


