Oddsparks sort enfin en version 1.0 et dit adieu à son accès anticipé. Au programme : nouvelles zones, fin de partie complète, options de difficulté peaufinées et… une armée de créatures en bois trop mignonnes. Si vous cherchiez un mix entre Pikmin, l’automatisation et un souçon de lore fantastique, vous êtes servis.
Oddsparks rafraîchit le genre du jeu d’automatisation
Développé dans l’ombre mais avec amour, Oddsparks nous lâche en version finale une belle usine artisanale à l’ambiance cosy et fantastique.
On y incarne un jeune explorateur industriel qui, en plus d’être curieux, commence à décrypter d’antiques langages mystérieux. Ce décryptage l’amène à découvrir les Sparks, des petites créatures en bois qui, clairement, sont plus efficaces que la moitié de vos collègues de bureau.
Ces Sparks, avec leurs grands yeux et leur zèle sans limites, peuvent être assignés à des tâches simples : récolter des ressources, construire des trucs, transporter du matos.
Le tout dans un monde joliment coloré, pensé pour l’exploration autant que pour l’optimisation. On n’est pas tout à fait dans Factorio ou Satisfactory, ici on loue un côté “low-tech fantastique” bien plus chill, mais où la logique d’automatisation reste centrale.

Une progression entre exploration et gestion
On commence en solo, perdu dans une petite zone, mais rapidement, des PNJ hauts en couleurs rejoignent notre base, chacun avec ses compétences.
Le bûcheron s’occupe des bois, les pseudo-sœurs tailleurs de pierre sculptent à tour de bras et le chercheur farfelu vous file des Sparks flambant neufs avec des capacités inédites.
Le jeu prend vraiment son essor au fil des heures : plus de Sparks, plus de quêtes, plus de technologies, et… le train. Oui, il y a un train, parce qu’aucun bon jeu de gestion ne peut exister sans un moment où vous tracez des rails dans tous les sens en mode open-bar. Bon courage pour optimiser les intersections.
Un contenu final bien boosté, mais sauvegarde à neuf obligatoire
La version 1.0 apporte la fin du jeu qu’on attendait depuis des mois. Attention cependant, vos anciennes sauvegardes ? Pouf. Pas compatibles. Il faut tout recommencer. Heureusement, vous aurez accès à :
- De toutes nouvelles zones à découvrir
- Une narration enrichie jusqu’à la fin
- Plus de Sparks avec des rôles spécifiques
- Une personnalisation poussée de votre expérience de jeu
Côté baston, ça se muscle en fin de partie. Plus de créatures hostiles, plus d’escarmouches. Mais si vous êtes un pacifiste de la touche “Z”, vous pouvez ajuster la difficulté et même passer ces moments à la trappe pour vous concentrer uniquement sur l’automatisation.
Attention, bidouiller les options peut désactiver les trophées, donc à vous de choisir entre le 100% et le confort de jeu custom.
Disponible sur consoles et PC, avec un trailer qui annonce la couleur
Cerise sur le gâteau, Oddsparks quitte le club très select des jeux PC-only et arrive en version 1.0 sur PlayStation 5 et Xbox Series X|S.
Le trailer de lancement balance du gameplay bien calibré : gestion des chemins, création d’usines “à la main”, combats de fin de partie et cette vibe visuelle qui rappelle les rituels cozy du dimanche matin sur Animal Crossing… mais avec des lignes de production.
Oddsparks, c’est un petit coup de cœur pour qui aime bricoler des machines mignonnes, envoyer des mini-ouvriers en mission et découvrir un monde qui se dévoile doucement. GG aux devs pour avoir transformé une idée atypique en un vrai jeu à part entière. Maintenant, il ne reste plus qu’à voir si les Sparks survivront à votre obsession du rendement.


