Oblivion Remastered ne se contente pas de relooker Cyrodiil avec des textures toutes neuves, il nous replonge surtout dans un monde rempli de quêtes secondaires inoubliables. Que tu préfères jouer le sociopathe furtif ou le sauveur rêveur paumé dans une peinture, voici dix exemples de missions qui méritent ton fast travel immédiat.
Une disparition glauque dans les bois
“A Shadow Over Hackdirt”, c’est l’ambiance Lovecraft servie à la sauce Tamriel. Depuis Chorrol, tu pars à la recherche de Dar-Ma, une Argonienne aussi douce que sa maman est inquiète. En suivant sa trace, tu tombes sur le village creepy de Hackdirt, habité par des fanatiques des “Deep Ones”. Menaces, rites occultes et gros malaise au programme. Une vibe parfaite pour les fans de The Witcher et d’épisodes sombres de Skyrim.
Quand les sirènes s’organisent un syndicat
Dans la quête “The Siren’s Deception” à Anvil, tu découvres un gang de femmes séductrices qui attirent des mecs naïfs dans une maison pour les détrousser. Le plot twist ? Le déroulement change selon que ton personnage soit un homme ou une femme. Et avec des noms comme Signy Home-Wrecker, tu sais que Bethesda n’a pas lésiné sur le second degré. C’est la mission parfaite pour piquer un loot et deux trois barres de rire.

Attention, ils vous observent… ou pas
“Paranoia” te plonge dans la psyché fragile de Glarthir, un elfe convaincu que tout le monde est après lui. À toi de l’aider à espionner trois habitants de Skingrad, ou au contraire de le raisonner… ou de le manipuler ! Six fins différentes t’attendent en fonction de ton sens de la justice ou de ton penchant pour le chaos contrôlé. Drôle et troublant à la fois, GG Bethesda.
La quête de la Fourche sacrée
Oui, tu lis bien : dans “The Fork of Horripilation”, tu dois retrouver une fourche. Pour Big Head. Un NPC qui aime un peu trop les objets pointus. L’humour de cette mission est 100% what-the-fork, et elle regorge de clins d’œil à Morrowind. Si t’as envie de faire une pause entre deux assassinats intenses, cette quête débile est ton meilleur cooldown mental.
Bienvenue dans le cauchemar
“Through A Nightmare, Darkly” ne plaisante pas : enfermés dans le rêve perturbant d’un pauvre homme pris au piège, tu devras le sauver en te frayant un chemin dans ce monde flou et dérangeant. Sans armes ni armure, cette quête repose sur ton sens de l’observation, façon escape room cauchemardesque. Une vibe bien Dark Souls, mais sans les roulades.
Un meurtre qui n’en est pas un
“The Assassinated Man” donne un twist original aux contrats habituels de la Confrérie Noire : cette fois, ta cible doit survivre. Ta mission ? Simuler sa mort pour lui permettre de disparaître. Intrigues, faux cadavres et cachettes sombres sont au menu. C’est la mission parfaite pour tester si tu peux tuer… sans tuer. Classe et furtivité exigées.
De la morale et du loot
Dans “Everything In Its Place”, tu tombes par hasard sur un campement de marchands d’esclaves. Tu peux choisir de libérer les esclaves en mode Chevalier Blanc, les voler clean sans faire de bruit, ou tout simplement éliminer tout le monde comme un héros très discret. Ce type de quête basée sur des choix et conséquences montre ce qu’Oblivion faisait déjà bien avant les autres : te laisser écrire ta propre histoire.
Un tableau vivant
“A Brush With Death” est l’une des quêtes les plus créatives de tout Oblivion. L’artiste Rythe Lythandas se retrouve coincé dans sa propre peinture, et devine quoi ? Tu dois le rejoindre pour l’en sortir. Graphismes stylisés, ambiance unique et combat à la térébenthine… oui, c’est une vraie arme dans cette toile vivante. Inclassable, et donc inoubliable.
Cluedo version meurtrière
“Whodunit?” est le clou du spectacle pour les amateurs de manipulation sous contrat. Dans un manoir isolé, tu dois éliminer cinq invités un par un… sans que personne ne se doute de rien. À force de discussions, de mensonges et de divisions, tu peux même les faire s’entretuer sans poser les mains.
Cluedo version sanglante où c’est toi le tueur dans le salon avec la dague. 10/10, on veut une série Netflix.
Le casse du siècle
“The Ultimate Heist”, dernière mission de la guilde des voleurs, porte bien son nom :
- énigmes
- infiltration
- artefacts
- passages secrets
cette quête, c’est Ocean’s Eleven version Tamriel. C’est aussi une vraie consécration pour les voleurs discrets qui ont monté les rangs un à un. Frissons garantis quand tu franchis le dernier obstacle sans te faire repérer. Clairement une fin OP pour n’importe quel build furtif.
Bonus : ces quêtes, cette époque
Si t’avais oublié à quel point Oblivion savait raconter des histoires dingues sans avoir besoin de 18 cutscenes et d’un hub multijoueur, ce remaster est là pour te le rappeler. Ces quêtes secondaires sont la preuve que parfois, le “contenu annexe” est plus marquant que la quête principale. Allez, avoue, toi aussi t’as passé plus de temps à voler des tableaux qu’à fermer des Portes d’Oblivion. Pas de honte, juste du fun.


