Death Stranding 2 est peut-être un jeu aux thèmes graves, mais Hideo Kojima n’a pas pu s’empêcher d’y glisser une tonne d’easter eggs complètement barrés. Entre références à la culture pop japonaise, clins d’œil à ses propres jeux et surprises sonores façon rétro gaming, le nouveau titre de Kojima Productions joue à fond la carte du WTF maîtrisé.
Junji Ito s’invite dans l’univers post-apo
Même s’il est absent de cette suite, Junji Ito, le maître de l’horreur manga, reçoit un clin d’œil appuyé grâce à un costume spécial inspiré de Tomie. Oui, LA Tomie. Le joueur peut le débloquer au fil de la progression et franchement, il claque.
Pas juste un morceau de tissu pixelisé, non, un vrai look creepy et stylé qui semble tout droit sorti d’un cauchemar made in Japan. Forcément, c’est aussi une référence à l’obsession de Kojima pour cet artiste, qu’il avait déjà envisagé pour d’autres projets (coucou P.T.).
La folie douce de Pekora débarque dans un monde en ruines
Tu es en train de recoller l’Amérique et de reconnecter l’humanité, quand soudain, chaque mot sorti de la bouche de Sam Porter Bridges devient un “peko”. Oui, un vrai chapeau “Peko” débloque cette option dans le jeu.
Usada Pekora, célèbre VTuber de Hololive, fait une apparition surprise dans la trame principale, et dès que ton lien avec elle atteint le niveau 2, tu peux équiper ce couvre-chef magique. Résultat : Sam grogne “peko”, souffre “peko” et livre des caisses “peko peko”. Absurde ? Totalement. Mais aussi hilarant. Du Kojima pur jus.
Des pizzas, des pouces et… Pac-Man
Pendant que ton personnage court dans un paysage chaotique pour livrer des colis au Pizza Man (la star de l’anime Mamoru Oshii en personne, rien que ça), certaines commandes spéciales te filent une pizza en récompense. Mais ce n’est pas qu’une récompense calorique.
Lorsqu’il la mange, t’as parfois droit au bruitage iconique de Pac-Man, celui des bornes années 80. Et encore mieux : un mini-Pac-Man surgit sur le pouce de Sam quand tu fais un “like”. Parce qu’évidemment, dans ce monde en ruines, “liker” est toujours essentiel. GG, Kojima.
Un Torii mystique au milieu d’un marécage noir

Un gigantesque portail Torii, typiquement japonais, se trouve planqué au beau milieu d’un cratère de goudron, sans explication claire, ni rapport avec l’univers austral hypothétique du jeu. Aucun PNJ n’en parle, personne n’en parle, et pourtant il est là, dressé, mystérieux et sacrément impressionnant.
C’est presque un lieu de pèlerinage pour les chasseurs de screenshots, probablement placé là juste pour que les joueurs se demandent : “Mais… Pourquoi ?” Tu peux passer devant sans jamais le voir. Un piège parfait à la Kojima.
Kojima, littéralement dans les étoiles
Si tu prends le temps de te poser dans une source chaude, ce qu’on recommande fortement après des heures à esquiver des échoués, regarde le ciel. Dans certaines conditions, une constellation spéciale apparaît, dessinant… le visage d’Hideo Kojima.
Sérieusement. Constellation Kojima. Pas besoin de télescope ni de filtre Instagram, c’est bien son visage dans les étoiles. Après tout, ce gars s’est déjà modélisé dans ses jeux sous mille formes (Deadman, c’était lui aussi). Autopromo cosmique validée.
La danse de Dollman, bonus sucré pour les curieux
Tu traînes dans ta chambre privée, tu lances la piste “Horizon Dreamer”, et tu parles à Dollman ? Boum, il te propose de danser.
Et là, tu te retrouves projeté dans une sorte de comédie musicale post-apo où le corps désarticulé du personnage s’agite comme s’il avait été scripté par un fan d’animation bien trop enthousiaste. C’est débile, ça sert à rien narrativement, mais ça vaut le détour. Kojima récompense la curiosité. Et le besoin de casser l’ambiance dramatique avec un peu de groove.
Le clin d’œil ultime à Metal Gear
À un moment crucial de Death Stranding 2, un personnage pivote vers la caméra et balance un bien senti “Kept you waiting, huh?”. Autant dire que si t’as touché un Metal Gear dans ta vie, t’as immédiatement le frisson.
Cette phrase est un hommage direct à Snake, utilisée encore et encore dans la saga. C’est pas juste un clin d’œil gratuit, c’est Kojima qui prend quelques secondes pour faire coucou aux fans de la première heure. Instant fan service ? Complètement. Mais bon, on ne va pas se plaindre.
Un jeu bourré de références, comme un loot épique surprise
Death Stranding 2 continue la tradition Kojima : chaque recoin du jeu peut cacher un hommage, une référence ou un gag visuel improbable.
C’est comme s’il avait crafté une world map, puis ajouté des easter eggs avec l’enthousiasme d’un dev qui ferait un mod de Skyrim un dimanche soir. Tout ça rend l’exploration encore plus gratifiante, façon chasse au trésor énigmatique. Bref, Kojima n’a toujours pas trouvé la touche “sobriété” sur son clavier, et tu sais quoi ? Tant mieux.


