Une nouvelle pépite horrifique débarque tout droit du brouillard : Labyrinth of the Demon King, un jeu old-school qui sent bon Silent Hill, le stress en boucle et les angles de caméra malaisants. Développé en solo par J. R. Hudepohl, ce trip rétro-horreur joue avec vos nerfs comme un boss de Soulsborne sans checkpoint.
Un hommage crasseux aux classiques de l’horreur japonaise
Pas de fioritures : dans Labyrinth of the Demon King, vous êtes perdu dans un labyrinthe embrumé rempli de créatures bien dégueu, où chaque recoin suinte la parano. Inspiré de grosses pointures comme Silent Hill et Fatal Frame, le jeu vous colle une ambiance malsaine à la japonaise, avec des couloirs étroits, des bruits distants chelous et une solitude bien pesante.
Le gameplay, volontairement à l’ancienne, propose une exploration méticuleuse à base de puzzles retors et de combats tendus. On alterne entre armes de corps à corps bien brutales et flingues qui font le taf, à condition de ne pas gaspiller ses munitions comme un bourrin. Le jeu ne tient pas la main et le moindre affrontement peut virer au game over salé.
Dans la peau d’un type en mission de vengeance (classique mais efficace), votre but est aussi simple que sanglant : retrouver le démon qui a trahi votre seigneur et le renvoyer en enfer. Bonne ambiance.
Des combats rugueux et une DA qui fout mal
Ce qui frappe direct, c’est la direction artistique. Hudepohl a opté pour un style résolument rétro, limite PS1, mais avec une maîtrise qui force le respect. Les textures cradingues, les silhouettes irréelles dans le brouillard, et surtout ce sound design oppressant, tout ça participe à une immersion crade et efficace.
Ce n’est pas joli au sens moderne du terme, mais c’est clairement soigné : chaque effet crasse, chaque scintillement de lumière douteux est là pour vous bouffer le moral. On se croirait dans un cauchemar de speedrunneur maso. GG mec.
Le système de combat est volontairement rigide, comme un hommage à l’époque où viser avec un flingue était un mini-jeu en soi. Il y a une tension constante, et chaque victoire sur un monstre donne plus envie de souffler que de fanfaronner.
Disponible partout et plutôt roulable sur Steam Deck
Sorti sur Steam, GoG, PS4, PS5, Xbox et Nintendo Switch, Labyrinth of the Demon King n’a pas voulu faire de jaloux. Et bonne surprise : il tourne étonnamment bien sur Steam Deck, ce qui en fait un parfait petit shooter d’horreur à trimballer dans vos cauchemars portables.
Si le doute vous ronge encore plus qu’un zombie affamé, sachez qu’une démo est dispos pour tester l’ambiance. Et en bonus, le jeu est en promo jusqu’au 28 mai, histoire de vous laisser le temps de craquer à petit prix (et de pleurer ensuite).
Pour les fans de trips sombres un peu niche, qui ont saigné King’s Field en low FPS ou qui ont rangé Fatal Frame avec des gants, ce petit délire solo mérite clairement une place dans votre backlog déjà en PLS.
En résumé :
- Inspiré de Silent Hill, Fatal Frame et King’s Field
- Labyrinthe brumeux, puzzles tordus et bastons tendues
- Dispo sur PC, Xbox, PlayStation et Switch
- Optimisé Steam Deck
- Démo gratuite + promo jusqu’au 28 mai
Comme dirait un vieux sage du stream « C’est un piège ! », et oui, mais ça fait du bien de tomber dedans. Bonne chance pour ne pas ragequit de peur.