Pour les fans de FPS dopés à l’adrénaline, les lieux de DOOM sont bien plus que de simples décors : ce sont des arènes de pure sauvagerie, où métal hurlant et tripes volantes cohabitent joyeusement. Depuis 1993, la série nous régale avec ses mondes flippants et fascinants. Voici les 8 endroits les plus emblématiques qu’on a joyeusement ravagés.
Urdak, la carte postale céleste de l’enfer
Urdak, c’est l’équivalent DOOM d’un spa cinq étoiles pour anges techno-cyborgs. Introduit dans DOOM Eternal, ce paradis artificiel fut conçu par The Father et géré par la toujours très sympathique Khan Maykr.
Avec son architecture flottante et ses teintes pastel cheloues, on se croirait presque dans un stand Apple version infernale. Ce havre de paix cosmique fait pourtant une chute magistrale lorsque l’Icon of Sin se réveille et commence à tout réduire en miettes. Un moment de bascule bien brutal, comme toujours dans DOOM.
Argent D’Nur, les chevaliers du Chaos
À mi-chemin entre Game of Thrones et Warhammer 40K, Argent D’Nur est le fief des Sentinelles, ce peuple badass qui a élevé le Doom Slayer presque comme un enfant… mais version ultra-violent.
Présenté en détail dans DOOM Eternal, ce monde médiévalo-futuriste fout une vraie claque avec son esthétique gothique full armure et ses épées gigantesques. On y vit un moment fort du jeu : une arène de gladiateurs à l’ancienne où on vient tabasser du monstre devant un public en délire. Niveau ambiance, c’est plus Colisée romain que Comic Con.
Fortress of Doom, le manoir gamer du Slayer
Entre une run de massacres et un bain d’entrailles, il faut bien un peu de repos pour ce bon vieux Doomguy. La Fortress of Doom fait office de hub spatial stylé où l’on gère son stuff, upgrade son arsenal et check ses collectibles pépouze dans une ambiance high-tech que même Tony Stark jalouserait.
Tu peux même aller t’entraîner dans une salle spéciale ou débloquer de la zic bien sale pour te motiver avant de retourner atomiser des démons. Véritable nouveauté dans la licence, ce QG donne un petit côté “nid douillet” qui tranche violemment avec les niveaux à venir.
Les bases UAC, là où la science tourne mal
On devrait vraiment interdire à l’Union Aerospace Corporation de faire quoi que ce soit. Chaque fois qu’ils posent un pied quelque part – Mars, Phobos, poche dimensionnelle chelou – ça tourne au drama démoniaque garanti.
Laboratoires de recherche borderline, portails vers l’Enfer, manipulations douteuses de l’énergie Argent : leur manuel de sécurité doit clairement faire 4 lignes. Pourtant, ces bases sont des mines d’or pour le joueur : BFG, portails de téléportation, upgrades tech en pagaille… Un vrai parc d’attractions militaire pour Doom Slayer en cavale.
La Terre, version apocalypse deluxe
On l’oublie souvent, mais DOOM nous ramène aussi sur Terre. Enfin, en ruines. Dans DOOM II puis de manière magistrale dans DOOM Eternal, notre monde devient théâtre d’un chaos démoniaque à grande échelle.
Gratte-ciels éventrés, banlieues calcinées, stations de métro démoniaques… On passe de l’opéra infernal à la série B post-apocalyptique avec un sens du détail impitoyable. C’est la fin du monde, et tu es exactement la mauvaise nouvelle que les démons redoutaient.
Phobos, le niveau zéro du carnage
Phobos, c’est un peu le Valhalla des vieux de la vieille. C’est là que tout commence en 1993, avec l’iconique niveau E1M1 que chaque joueur a gravé sur sa rétine. Premier shotgun, premiers grognements démoniaques, première porte vers l’enfer… on y a tous vécu notre premier “WTF ?!”.
DOOM Eternal y revient avec une base UAC survoltée et une grosse cerise sur le gâteau : le désormais culte BFG-10000 qu’on utilise pour… tirer sur Mars. Normal.
Mars, planète rouge, furie noire
Impossible de parler de DOOM sans évoquer Mars. D’abord théâtre principal de DOOM 3 et rebootée en 2016 dans une version encore plus crade et métallique, la planète rouge incarne ce savoureux mélange SF–satanisme. DOOM (2016) nous balade entre désert stérile et facilités UAC regorgeant de démons bien vénères, tandis que dans DOOM Eternal, on pulvérise littéralement un cratère dans la planète à coups de canon orbital. GG bien joué, l’astronomie.
L’Enfer, l’invité d’honneur
Et pour finir, le MVP toutes catégories : l’Enfer. Quasiment présent dans tous les opus, c’est le terrain de jeu préféré de DOOM pour aller à fond les ballons dans le n’importe quoi démoniaque.
On parle de paysages en feu, de temples faits de tripes, de ponts de chair, de statues infernales, et de cadavres aussi décoratifs qu’utiles. Chaque version de l’Enfer dans DOOM propose sa propre vision du massacre organisé. C’est ici que le Doom Slayer devient plus bête que les bêtes : pas de pitié, pas de pause, juste le plaisir de shooter du démon dans leur propre salon.
En résumé, chaque lieu de DOOM est une lettre d’amour ultra-brutale aux fans de FPS qui aiment quand ça saigne. Que tu sois là depuis le début ou que tu sois tombé dans la marmite metal avec Eternal, ces décors mythiques participent à faire de DOOM une légende encore vivante. Ou du moins, toujours en train d’en terminer une autre.