Parmi les nombreux jeux de survie actuellement disponibles, Grounded a su captiver les joueurs grâce à son originalité, ses graphismes, son gameplay et bien d’autres atouts. Découvrons ensemble tout ce qu’il y a à savoir sur ce jeu !
Une expérience de survie originale et immersive
Le concept
Le concept de Grounded le rend unique en son genre. L’idée est à la fois farfelue et immédiatement accrocheuse : quatre ados miniaturisés dans leur propre jardin doivent survivre dans un monde désormais gigantesque. Entre les araignées géantes, les insectes hostiles, les dangers naturels et les mystères à élucider, les joueurs ne risquent pas de s’ennuyer.
Les environnements
L’environnement du jeu regorge de décors variés et ingénieux : une forêt de hautes herbes, une mare transformée en marécage hostile, un bac à sable devenu désert brûlant, etc. Chaque recoin du jardin raconte une histoire et offre des défis uniques. Les effets dynamiques du cycle jour/nuit et de la météo (pluie, vent) ajoutent une couche de profondeur à la survie, tandis que les détails ludiques (comme des capsules de bonbons géantes, des jouets abandonnés ou un tuyau d’arrosage transformé en caverne) enrichissent l’exploration.
La direction artistique
Grounded se démarque par son style visuel coloré et lumineux, sans excès. Les insectes, bien que réalistes, sont stylisés pour éviter un réalisme trop angoissant, rappelant un univers de « jouet géant ». Les animations fluides, les jeux de lumière (comme les rayons du soleil filtrant à travers les herbes) et les effets visuels (gouttes de rosée, reflets dans l’eau) contribuent à l’immersion.
Survie, crafting et exploration : au cœur du gameplay
Les mécanismes de gestion
Comme dans tout jeu de survie, la gestion des besoins est cruciale. Deux jauges principales sont à surveiller : la faim et la soif. Les négliger entraîne une baisse d’endurance, de santé, voire la mort. Les joueurs doivent aussi gérer leurs ressources de soin (bandages, antidotes) et adapter leur stratégie de combat (économie d’endurance, choix des armes).
La collecte de ressources
Le crafting est central : brins d’herbe, cailloux, morceaux d’écorce… tout est réutilisable pour fabriquer outils, armes, armures ou abris. Les débuts sont rudimentaires (hache en pierre, marteau), mais l’accès à des matériaux rares (comme le venin d’araignée ou la carapace de scarabée) permet de créer des équipements plus puissants. Certaines ressources nécessitent de vaincre des insectes hostiles (larves, coccinelles, araignées), ce qui ajoute un défi tactique.
L’exploration
Le jardin devient un vaste terrain de jeu : laboratoires secrets, machines mystérieuses et ruines de jouets parsèment les zones à explorer. Pour progresser, il faut grimper aux tiges, sauter de feuille en feuille, construire des ponts ou des tyroliennes, et parfois fuir des prédateurs. La verticalité et les obstacles naturels encouragent la créativité.
La progression
Pas de système de niveaux classique ici : la progression repose sur les mutations, des compétences passives débloquées en explorant, combattant ou craftant. Ces perks offrent des bonus variés : course plus rapide, récolte optimisée, résistance accrue, etc.
Construction et personnalisation des bases
Le système de construction
Le système de construction est intuitif et évolutif. Les joueurs commencent avec des abris basiques (feuilles, brindilles) et débloquent des plans plus complexes (murs en argile, structures en toiles d’araignée) en explorant. Les pièces sont modulables, démontables et repositionnables à volonté, permettant des ajustements sans limite.
La défense contre les menaces
Les insectes hostiles (araignées-loups, fourmis, soldats, etc.) attaquent parfois les bases en vagues. Pour survivre, il faut choisir un emplacement stratégique (hauteur, points de fuite), renforcer les murs et installer des pièges (épines, bombes artisanales). Certains ennemis, comme les scarabées bombardiers, peuvent même être utilisés pour détruire des obstacles !
La créativité
Laissez libre cours à votre imagination : construisez des villages perchés dans les arbres, des bases flottantes sur des étangs, ou des forteresses labyrinthiques. Le jeu propose aussi des meubles (lits, lampes, tapis) pour personnaliser votre refuge. Le mode « placement libre » permet des designs originaux, comme des ponts en porte-à-faux ou des tours en spirale.
Modes de jeu : solo, coopération et accessibilité
Voici tout ce que vous devez savoir sur les modes de jeu de Grounded :
Les différentes options de jeu
- Le mode solo :
Idéal pour explorer à son rythme et plonger dans l’ambiance. La solitude accentue le sentiment de vulnérabilité face aux dangers du jardin.
- Le mode coopération (jusqu’à 4 joueurs) :
Une expérience plus dynamique, où les rôles peuvent être répartis (explorateur, bâtisseur, guérisseur). Affronter une araignée géante à plusieurs est nettement moins stressant !
Les ajustements de difficulté
- Facile : Ennemis peu agressifs, besoins vitaux ralentis. Parfait pour découvrir l’univers.
- Normal : Équilibre entre exploration, gestion et combat.
- Difficile : Ennemis résistants, ressources rares. Pour les experts en survie.
- Personnalisé : Ajustez la météo, la fréquence des attaques, etc.
- Créatif : Aucune menace, ressources illimitées. Pour construire sans limites.
Une narration légère mais bien intégrée
L’histoire
L’histoire se dévoile subtilement via des enregistrements audios, des notes éparpillées et des interactions avec BURGL, un robot maladroit et humoristique. Ce dernier guide les joueurs vers des objectifs (retrouver des laboratoires, analyser des artefacts) tout en ajoutant une touche comique.
Les objectifs de mission
Les quêtes principales (comme rétablir le système de la station Ominent) et secondaires (scanner des insectes, collecter des points de science) offrent un fil conducteur sans contraindre le rythme. Le joueur est libre de consacrer des heures à la construction ou à l’exploration pure.
Comparaisons avec d’autres jeux
Grounded mélange l’ambiance légère d’un Minecraft (construction, exploration) à la tension narrative d’un The Forest. Son univers « jouet géant » rappelle Honey, I Shrunk the Kids, tandis que sa gestion de survie évoque Subnautica.
Esthétique, graphismes et ambiance sonore
Design visuel
Le style cartoon et les couleurs vives rendent le jardin enchanteur, malgré ses dangers. Les détails (herbes qui ondulent, reflets dans les flaques) et les effets de lumière (aurores, nuits étoilées) renforcent l’immersion.
Ambiance sonore
Les bruits ambiants (bourdonnements d’insectes, craquements de brindilles) sont cruciaux pour anticiper les dangers. La musique, discrète, alterne entre mélodies apaisantes et thèmes stressants lors des combats.
Intelligence artificielle et comportement des insectes
Les insectes suivent des routines réalistes : les fourmis transportent de la nourriture, les araignées patrouillent autour de leurs toiles, et les moustiques attaquent en piqué. Les joueurs peuvent exploiter ces comportements : attirer un scarabée bombardier vers un nid d’araignées déclenchera un combat entre ennemis, par exemple. La possibilité de se cacher dans les herbes ou de fuir en grimpant ajoute une dimension tactique.
Performances techniques et ergonomie
Performances
- PC : Optimisé pour 60 fps en 1080p (configurations moyennes). Les réglages « Ultra » offrent des ombres et textures détaillées.
- Xbox Series : 60 fps stable.
- Xbox One : Performances correctes, avec quelques baisses de fps dans les zones denses.
Ergonomie
L’interface est intuitive : roue d’accès rapide aux objets, cartes des zones scannées, système de marquage en coop. Les menus sont adaptés à la manette, et les tutoriels intégrés facilitent la prise en main.
Comparaisons avec les références du genre
Là où des titres comme The Forest, Rust ou Subnautica plongent le joueur dans des environnements hostiles mais à taille humaine, Grounded inverse la perspective. Ici, une simple brindille devient un arbre, une coccinelle une créature géante, et l’environnement familier d’une cour arrière se transforme en terrain de survie intense.
Ce qui rend Grounded unique, c’est son ton léger et son univers coloré, tout en conservant une vraie tension. Le style graphique cartoonesque contraste avec la menace bien réelle des araignées ou la gestion de la faim, de la soif et des matériaux. Il se rapproche un peu de Ark: Survival Evolved dans sa dimension coopérative, mais sans tomber dans l’hyper-réalisme.
Et contrairement à Minecraft, qui laisse tout à l’imagination, Grounded distille une histoire intrigante au fil de la progression, ce qui ajoute une motivation narrative en plus de la survie. Il parvient à mêler exploration, construction, mystère et fun multijoueur dans un équilibre vraiment réussi.
Avis global : un succès malgré ses imperfections
Développé par Obsidian Entertainment (connu pour The Outer Worlds), Grounded transforme un concept absurde en une aventure addictive. Ses forces résident dans son univers créatif, son gameplay équilibré et sa coopération hilarante. Certains défauts persistent (IA parfois erratique, progression lente en solo), mais les mises à jour régulières et le soutien de la communauté en font un titre durable.
Pour qui ?
- Les fans de survie/crafting en quête d’originalité.
- Les joueurs à la recherche d’une expérience coop fun et accessible.
- Ceux qui apprécient les univers colorés et richement détaillés.
À éviter si
- Vous cherchez un réalisme sombre ou une narration ultra-développée.
- Les araignées virtuelles vous terrifient (un mode « araignées mignonnes » existe cependant !).