Depuis plus de 30 ans, Les Simpson ne se contentent pas de squatter la télévision. Ils ont aussi envahi nos consoles, PC, et même nos téléphones. De l’animation DIY aux piges dans les open worlds façon GTA, Springfield s’est prêtée à tous les délires vidéoludiques. Focus sur les 7 pépites les plus marquantes.
The Simpsons: Cartoon Studio (1996) : Le DreamWorks du pauvre
Bien avant TikTok et les machinimas sur YouTube, ce soft sur PC te proposait de réaliser tes propres mini-épisodes des Simpson. Rien que ça. Grâce à une interface rudimentaire mais prometteuse, tu pouvais choisir des personnages cultes comme Homer ou Moe, les placer dans des décors emblématiques, ajouter des bruitages de la série et créer des séquences animées.
Bon, soyons clairs, c’était plus Flash Player 1.0 que Pixar, avec des animations dignes d’un gif mal compressé. Et vu qu’on était encore à l’ère du modem 56k, partager tes chefs-d’œuvre relevait du challenge digne d’un boss de fin de niveau. Malgré tout ça, le concept était méchamment en avance sur son temps.

The Simpsons: Virtual Springfield (1997) : L’exploration sans pression
Sorti à une époque où le mot « open world » n’était pas encore la norme, Virtual Springfield proposait une immersion totale dans la ville la plus jaune d’Amérique. Disponible sur PC, ce jeu d’aventure laissait le joueur se balader librement dans les rues de Springfield, sans véritable objectif.
Pas de stress ni de compte à rebours ici, juste une flânerie dans les lieux mythiques de la série, du Krusty Burger à la centrale nucléaire. Quelques interactions rigolotes, des animations bien senties, et surtout une collection de cartes très nineties à récupérer. Le genre d’expérience chill avant l’heure, mais qui ravissait les fans hardcore.
The Simpsons: Tapped Out (2012) : Springfield en kit sur smartphone
Bienvenue dans le city-builder le plus absurde de la décennie. Dans Tapped Out, Homer fait exposer la centrale nucléaire (encore), et tu dois reconstruire Springfield bâtiment par bâtiment via ton écran tactile. Développé par EA, le jeu a été un carton intergalactique avec plus de 80 millions de joueurs à son actif.
Le gameplay repose sur :
- Le placement de bâtiments typiques comme Moe’s Tavern ou la maison des Simpson
- L’envoi des personnages en missions avec des dialogues bien dosés
- Des événements saisonniers (Halloween, Noël, tu connais)
- Une tonne de contenu à débloquer avec le fameux donut, la monnaie premium (paywall spotted)
C’est addictif, drôle, et ça gratte bien ton ADN de fan.
The Simpsons: Road Rage (2001) : Springfield sous stéroïdes
Parodie assumée de Crazy Taxi, Road Rage te balance dans des courses complètement cinglées à bord des véhicules les plus WTF de Springfield. Chaque personnage — d’Homer à Lisa — a son propre bolide, ses punchlines, et ses passagers à trimballer dans tous les sens.
M. Burns ayant privatisé les transports avec ses bus atomiques, les citoyens contre-attaquent en mode Uber préhistorique. Les environnements sont remplis de clins d’œil à la série, les contrôles sont simples mais efficaces, et le fun est immédiat. C’est pas une simulation de conduite à la Gran Turismo, mais le chaos organisé a son charme.
The Simpsons (Arcade) (1991) : La castagne familiale
Un classique. Ce beat’em up signé Konami sent bon la borne d’arcade, la pizza trop cuite et les doigts collants des années 90. Jusqu’à quatre joueurs pouvaient incarner les membres de la famille pour aller défoncer les sous-fifres de M. Burns et sauver Maggie, parce que bien sûr, elle s’était fait kidnapper.
Chaque perso avait ses attaques spéciales : Marge avec son aspirateur, Bart avec son skate, Lisa avec la corde à sauter, Homer avec ses bourre-pifs de daron fatigué. Direction artistique fidèle à la série, combats nerveux, bruitages cartoon… C’était l’un des jeux coop les plus cools de l’époque, et clairement un boss de la scène arcade.
The Simpsons Game (2007) : Le triple A version autodérision
Sorti sur PS2, PS3, Xbox 360, Wii et DS (ça commence à dater sévère), ce jeu faisait péter le quatrième mur : les Simpson découvraient qu’ils étaient dans un jeu vidéo. Résultat ? Pouvoirs spéciaux, niveaux méta, caméos en pagaille et critique ouverte de l’industrie vidéoludique.
Chaque niveau parodiait un style de jeu emblématique : RPG façon Final Fantasy, FPS militaire, mondes ouverts à la GTA… L’un des combats de boss oppose même la famille Simpson au créateur Matt Groening himself. C’est drôle, bien écrit, fun à jouer à deux en coop locale, et blindé de références que seuls les vrais vont capter. Un jeu culte pour les gros geeks de série et de gaming.
The Simpsons: Hit & Run (2003) : Le GOAT façon Springfield
C’est LE jeu que tout fan des Simpson a poncé à l’ancienne. Hit & Run, c’est GTA sauce donuts et Springfield en monde semi-ouvert, avec Missions, collectibles, dialogues loufoques et moments de pure comédie jaune.
Chaque zone de la ville est remplie de secrets, quêtes et clins d’œil. Tu peux y incarner différents persos de la famille, conduire une tonne de véhicules absurdes, et balancer des coups de pied à des passants sans te faire cancel. Les contrôles sont simples, la difficulté monte bien à mesure qu’on progresse, et la nostalgie fait passer les graphismes PS2 comme du pixel art stylé.
Bref, c’est culte, et les fans en redemandent encore aujourd’hui. Et franchement… un remake ou un remaster, ce serait pas du luxe les gars. EA, si vous lisez ça, sachez qu’on est prêts à dropper notre carte bleue dans l’instant.


