Prévu pour une sortie mondiale le 13 mai 2025 sur PlayStation 5, Xbox et PC, DOOM: The Dark Ages s’annonce comme le chapitre le plus ambitieux de la saga d’id Software. Ce nouvel opus est un préquel de DOOM 2016 imaginé dans un monde d’inspiration médiévale, où le Doom Slayer affronte des armées démoniaques dans un royaume fantaisiste en ruine.
Une approche plus tactique pour un gameplay toujours brutal
Les développeurs proposent cette fois un style de combat plus méthodique. Loin des sprints effrénés et des double-sauts permanents, DOOM: The Dark Ages incite à tenir sa position et frapper au bon moment. Le rythme reste soutenu, mais les mécaniques de jeu encouragent des prises de décision stratégiques plutôt qu’une mobilité excessive.
Les affrontements misent sur :
– Un système de combat au corps-à-corps plus réfléchi
– Des mécaniques de parades précises
– Des recharges d’attaques puissantes via objets ou exécutions d’ennemis
La combinaison de ces éléments donne naissance à une expérience intense, où chaque mouvement compte. Le jeu conserve le haut niveau de frénésie propre à la série, tout en instaurant une tension nouvelle basée sur le timing et la maîtrise.
Un arsenal médiéval retravaillé dans l’esprit gothique
Dans ce préquel, l’équipement du Doom Slayer évolue avec une influence marquée de l’esthétique médiévale et fantastique. Chaque arme est pensée pour proposer à la fois une brutalité visuelle et des effets tactiques uniques :
– Le Pulverizer, un fusil qui tire des éclats d’os mortels à courte distance
– L’Impaler, fusil de précision chargé de piques runiques à longue portée
– Le Chainshot, une arme imposante propulsant une boule de canon rétractable
Le légendaire Super Shotgun fait également son retour, fidèle à lui-même, mais repensé pour s’intégrer harmonieusement aux autres armes tout en bénéficiant de nouvelles animations massives. Toutes ces armes sont personnalisables grâce à un système de modifications et d’améliorations, promettant un jeu d’armes plus riche que jamais.
Le Shield Saw, une innovation centrale dans le gameplay
L’une des nouveautés majeures de DOOM: The Dark Ages est le Shield Saw, un bouclier circulaire tranchant aux multiples usages. Il permet à la fois :
– De parer et bloquer les coups ennemis
– D’asséner des attaques de mêlée puissantes
– D’être lancé comme un boomerang pour trancher l’ennemi à distance
Grâce à un système de verrouillage intelligent, ce bouclier devient aussi un outil de mobilité, réalisant de rapides dashs vers les ennemis entre deux exécutions sanglantes.
En dehors du combat, le Shield Saw est également utilisé dans des énigmes et interactions avec l’environnement, à la manière de la hache Léviathan dans God of War. Cette conception enrichit le gameplay tout en ajoutant une pointe de puzzle game bien dosée.
Des combats de mêlée améliorés et des arènes plus ouvertes
La célèbre tronçonneuse, emblème des précédents jeux, cède sa place à une nouvelle gamme d’armes de mêlée réservées aux affrontements rapprochés critiques. Ces armes requièrent l’accumulation de charges obtenues par des actions risquées, en particulier via des parades synchronisées.
L’intérêt de ce système réside dans la pression constante exercée sur le joueur : pour continuer à bénéficier de coups meurtriers, il faut jouer de manière proactive et intelligente.
Les arènes, quant à elles, s’ouvrent davantage pour proposer plusieurs objectifs à accomplir selon l’ordre préféré du joueur. Par exemple, une mission intitulée “Siege” place le Doom Slayer sur un gigantesque champ de bataille, où il devra déstabiliser un démon en détruisant d’abord son moral. Ce type d’agencement offre une variété d’approches plus en accord avec une stratégie personnalisée.
Une mise en scène épique entre dragons volants et méchas géants
DOOM: The Dark Ages ambitionne aussi de faire évoluer la formule sur le plan scénaristique et visuel. Des séquences spectaculaires viendront ponctuer l’aventure, notamment en volant à dos de dragon ou en pilotant un mécha colossal nommé Atlan.
Si ces phases offrent une pause bienvenue face au chaos constant des affrontements classiques, elles demandent encore à être peaufinées en termes de maniabilité, notamment lors des combats aériens.
L’expérience reste immersive grâce à une direction artistique plus sombre, antre de ruines gothiques et de paysages dévastés, renforcée par une bande-son qui mêle chœurs menaçants, percussions tribales et guitares industrielles.
Un récit plus structuré, sans perdre l’humour noir
Sans renier son héritage, The Dark Ages veut offrir une narration plus définie. Le ton reste sanglant et volontairement excessif, mais une structure narrative enrichie accompagne cette fois les déplacements du Doom Slayer. L’esthétique fantasy est mise en avant, tout en intégrant des références subtiles à des films d’action comme Die Hard.
Derrière les hordes infernales et le vacarme chaotique, le studio souhaite montrer l’évolution de la franchise sur une décennie. Une promesse renouvelée par Marty Stratton, producteur exécutif, qui mise sur les nouvelles mécaniques et l’univers approfondi pour faire de DOOM: The Dark Ages un tournant majeur dans l’histoire de la licence.