Death Stranding 2: On the Beach ne rigole clairement pas avec les trophées. Pour décrocher le 100 %, il va falloir bien plus qu’une simple balade à dos de cargaison. Entre défis techniques, explorations ultra-précises et livraisons au millimètre, ces trophées risquent de faire transpirer même les porteurs les plus aguerris. Voici les huit plus redoutables à obtenir.
L’enfer des livraisons parfaites : Seasoned Porter
Si vous pensiez qu’enchaîner les commandes façon Uber Eats suffisait, détrompez-vous. Pour débloquer le trophée Seasoned Porter, il faudra décrocher un rang S sur 30 ordres standards, en difficulté Casual ou plus. Sans la moindre égratignure sur la cargaison, ni détour foireux en pleine montagne. Plus précisément, on parle de dix livraisons, dix récupérations de paquets perdus et dix éliminations sous contrat, tous exécutés à la perfection.
En clair, zéro faute de parcours, zéro vol plané OPS (Objet Portant Sam), et surtout une régularité de métronome. L’approche ? Analyse du terrain, météo, BT potentiels, et préparation d’itinéraire comme si on gérait un plan de raid dans WoW. C’est pas le genre de trophée qu’on décroche en jouant à la cool entre deux pauses café.

Le trophée de l’amitié passive-agressive : Connecting Hearts and Minds
Bienvenue dans la face ultra-sociale du jeu, où chaque point de la carte devient un projet relationnel à long terme. Pour débloquer Connecting Hearts and Minds, vous devrez amener chaque installation (plus de quarante, ouais) à son niveau de connexion maximal, les fameuses cinq étoiles.
Livraisons répétées, structures à construire pour faciliter les trajets, maintenance des infrastructures… On est sur du farming à l’état pur. Et c’est pas juste livrer deux paquets et repartir. Il faudra bichonner chaque base comme si elle allait publier un avis Google sur vous. Petit tip : prévoyez des trajets optimisés pour combiner plusieurs livraisons à la fois, et commencez tôt dans le jeu si vous voulez pas y passer l’équivalent d’un full-time job.
Maîtrise complète du porteur polyvalent : A Premier Porter
Ici, on sort le tableau Excel pour suivre la montée en compétence. Ce trophée vous demande d’atteindre le niveau 40 dans cinq catégories : combat, discrétion, service, lien de pont et porteur standard. Dit autrement, il faudra varier les plaisirs et éviter de jouer toujours de la même manière.
- Combat : missions avec des affrontements brutaux, armes lourdes à privilégier.
- Discrétion : infiltration, pas de panique, pas de bruit, mode ninja activé.
- Service : répondre aux besoins particuliers des installations.
- Lien de pont : aider les autres joueurs, via structures partagées ou likes.
- Porteur standard : livraisons classiques réussies avec brio.
Changer de style de jeu à chaque session devient vite essentiel si vous voulez éviter le grind pur et épuisant. C’est un trophée exigeant qui vous pousse à maîtriser tout le gameplay, pas juste votre build préféré.
Un combat de boss à l’ancienne : Showdown at the Tar Lake
Là, on parle du genre de moment où tu respires un bon coup avant d’y aller. Le Seigneur du Lac de Goudron n’est pas là pour vous faire coucou. Ce boss optionnel exige une préparation d’élite : munitions en pagaille, grenades bien choisies, équipement de défense renforcé, et connaissance du terrain.
Chaque erreur peut vous coûter très cher, entre le goudron hivernal, les attaques sournoises et les pièges planqués. Un combat à l’ancienne, version Kojima : impressionnant, exigeant, et sacrément punitif. Conseil bonus : sauvegardez juste avant, ça évitera de balancer votre manette à travers la pièce après 18 minutes de combat intense.
Mission impossible à Terminal Fort Knot : Savior of Terminal Fort Knot
Préparez-vous à jouer les pompiers de l’apocalypse. Pour décrocher Savior of Terminal Fort Knot, il faut empêcher un voidout catastrophique en défendant une base contre une attaque massive de BTs et d’humains. Temps limité, nombreux fronts à maintenir, civils à sauver, défenses à construire, c’est le chaos organisé dans toute sa splendeur.
Ce trophée bronze demande de bien gérer ses priorités, optimiser ses structures défensives à l’avance, et y aller mode full stratégie. Chaque erreur entraîne un potentiel game over et un bon gros néant sur la carte. Ne vous y aventurez pas à la légère.
Au bout du monde… et des nerfs : The Scars Left by the Giants
Direction la zone F3 Crater en Australie, aka l’endroit où même Sam se demande ce qu’il fiche là. L’une des zones BT les plus hardcore du jeu, avec un terrain boueux, imprévisible, blindé de nappes goudronneuses et d’ennemis décidés à vous faire regretter votre vie de porteur.
Pour survivre, pas de miracle : équipement spécifique anti-BT, compétences solides en infiltration pour éviter les confrontations inutiles, ou un build full bourrin avec munitions à foison… si vous avez envie de jouer à Doom au milieu du désert australien. Un vrai test pour les joueurs les plus expérimentés.
L’ingénieur touche-à-tout : Master Builder
Vous pensiez que construire une tyrolienne ou deux faisait de vous un bâtisseur ? Nope. Pour décrocher ce trophée, il faudra créer manuellement chaque type de structure du jeu via un PCC. Et spoiler : il y en a une bonne poignée.
- Ponts
- Tyroliennes
- Catapultes à cargaison
- Générateurs
- Boîtes postales
- Tours d’observation
- Refuges
- Abris
Le hic, c’est que le jeu ne suit pas votre progression. Il faudra tenir ça vous-même à l’ancienne, bloc-notes à la main ou app à côté. Encore mieux ? Certaines structures requièrent des ressources rares ou de l’expérience spécifique, donc bon courage si vous commencez ça en post-game, à court d’énergie et de matériaux.
Apprivoiser la bête : BT’s Best Friend
Finissons par sans doute le trophée le plus WTF mais aussi l’un des plus techniques. Capturer un Catcher, un BT version boss géant, avec une grenade de capture. Dit comme ça, ça a presque l’air fun. En réalité, il faut se faire attraper volontairement dans une zone de BT, survivre au combat, affaiblir le monstre, et balancer la grenade pile au moment où sa bouche s’ouvre.
Pas trop tôt, pas trop tard. Juste au bon moment. Et vu que les fenêtres d’attaque sont serrées comme la hitbox de Dark Souls, vous allez probablement le rater plusieurs fois. C’est un trophée qui teste votre précision… et votre patience.


