Lancé dans un fracas plus que dans un triomphe, Civilization 7 n’a clairement pas fait l’unanimité. Pensé comme une révolution dans la série, le dernier-né de Firaxis se heurte à une communauté pas franchement emballée par ses nouveautés radicales. Mais malgré une pluie de critiques, un vent d’espoir souffle à nouveau.
Un démarrage qui sentait un peu le game over
Entre l’envie de casser les codes et la volonté de renouveler une formule vieille de plusieurs décennies, Civilization 7 s’est lancé un défi de taille. Trop peut-être. Pour beaucoup de joueurs, le résultat manque la cible. Les mécaniques inédites – comme les Âges, les Chemins d’héritage ou les Commandants – ont été perçues comme trop éloignées de l’essence même de Civilization. Un Empire ne se construit pas sur des vibes, diront certains.
Résultat, sur Steam, les évaluations récentes sont classées « plutôt négatives », et l’accueil global est tiède, pour rester poli. Pourtant, les fidèles de la série sont loin d’avoir tous désinstallé le jeu rageusement après leur première défaite contre Cléopâtre. Certains rappellent que Civilization 6 aussi avait eu un départ bancal avant de devenir un monstre sacré du 4X grâce à d’innombrables patchs et extensions.

Un message qui tente un come-back diplomatique
Récemment, Firaxis a sorti un message à la communauté. Et non, ce n’est pas une lettre de rupture. Plutôt une confession honnête, sans filtre marketing ou promesse bullshit écrite sous caféine. Le studio reconnaît clairement que le lancement n’a pas été à la hauteur des attentes et que les anciens systèmes de jeu ont été bousculés de manière un peu trop ambitieuse.
Leur but était de rendre la construction d’un empire moins figée et plus dynamique. Sur le papier ? OP. En pratique, beaucoup de joueurs ont eu l’impression de découvrir un spin-off inattendu plutôt qu’un vrai Civilization.
Bon point quand même, Firaxis affirme bosser d’arrache-pied depuis le jour 1 pour écouter les retours, corriger les bugs majeurs et ajouter des fonctionnalités très attendues. Et spoiler : certaines de ces demandes vont bientôt être exaucées.
Une roadmap pour tenter d’éviter l’extinction d’empire
Les développeurs ne se le cachent pas, remettre le navire dans le bon sens va prendre du temps. Mais des mises à jour arrivent. Dès le mois de juin, des ajustements vont être faits sur deux points sensibles : les fins d’Âge et les transitions entre ces fameux Âges. Des petits calibres en attendant du plus lourd plus tard.
Firaxis tease aussi des refontes plus profondes à venir, mais garde pour l’instant ses cartes bien planquées sous la toge. En langage gamer, ça veut dire : garde espoir mais n’attends pas un DLC miracle demain.
Du côté du contenu pur et dur, la prochaine update apporte pas mal de matos pour les stratèges en manque de nouveautés :
- Difficultés personnalisables pour affiner la sueur sur le front
- Possibilité de désactiver les chemins d’héritage (allez, respirez)
- Nouvelle ville : la très hype Station balnéaire
- 24 bonus d’États-cités inédits
- 2 nouveaux panthéons pour ceux qui aiment prier malin
- 14 nouvelles croyances religieuses pour varier les dogmes
- Un support officiel du Steam Workshop – GG Firaxis, les moddeurs étaient en PLS
Une rédemption à la sauce Civilisation 6 ?
Ce petit vent d’updates et de mea culpa rappelle forcément le cas Civilization 6. Lui aussi avait fait grincer des dents à sa sortie, et pourtant, il est devenu le titre le plus joué de toute la franchise. Un miracle signé extensions, équilibrages et surtout une écoute progressive des joueurs.
Civilization 7 serait-il en train de suivre le même chemin ? Les plus optimistes y croient, armés de leurs parchemins et d’un café corsé. Pour le moment, la diplomatie semble encore plus efficace que la guerre.


