Dans Elden Ring: Nightreign, battre le dernier boss, Heolstor le Seigneur de la Nuit, n’est pas seulement un gros GG de fin de partie, c’est une étape quasi rituelle. Malgré sa mise en scène ultra stylée et son nom qui sent bon le gros lore cryptique, il est plus impression qu’il n’est de difficulté. Voici comment le faire tomber sans ragequit.
Débloquer le combat contre Heolstor
Avant même d’avoir le plaisir douteux de vous faire oneshot par ce boss ténébreux, il faut remplir les conditions d’accès en éliminant les quatre autres Seigneurs de la Nuit disséminés dans la région de Limveld. Une fois ce petit ménage effectué, la quête « Night Aspect » se débloque, menant tout droit au gros morceau : Heolstor, boss de fin officiel de l’extension Nightreign.
Le lore reste bien brumeux comme From Software sait le faire. Autant dire que si vous avez zappé la moitié des dialogues, vous ne saurez pas trop qui est ce type ni pourquoi vous lui rentrez dedans. Mais bon, vous êtes là pour lui enseigner la courtoisie de Limgrave version deux mains, pas pour philosopher.

Phase 1 : Slow-Mo Night Lord
La première phase vous laisse le temps de vous échauffer. Heolstor balance des combos de base faciles à lire, même pour un joueur qui fait la roulade en spammant la touche. Ses attaques arrivent avec une certaine lenteur, vous laissant largement le temps de réagir.
Voici ce qu’il faut attendre :
- Combo deux coups : un balayage horizontal bien visible suivi d’une attaque d’estoc. Esquivez vers l’arrière ou bloquez si vous avez un bon bouclier.
- Combo trois coups : c’est plus rapide mais le pattern reste simple, avec une dernière attaque retardée qui cherche à vous piéger si vous esquivez trop tôt.
- Combo quatre coups : variante du précédent, mais avec une dernière attaque ultra lente pour bait votre esquive.
- Dash transperçant : un bon vieux rush en ligne droite suivi d’un AOE, idéal pour bait son attaque et contre-attaquer dans la fenêtre d’après.
- Attaque énergétique : il charge son épée d’une lumière bleue stylée pour balancer deux projectiles suivis d’un estoc. Roll, roll, et encore roll, ou utilisez une barrière magique si vous jouez sorcier.
La clé ici, c’est de rester calme. Pas besoin de foncer tête baissée comme un varré sous LSD. Analysez son rythme, adaptez-vous, et balancez quelques attaques légères entre deux ouvertures. C’est du Souls classique, sans fioriture.
Phase 2 : Boss de lumière, boss des ténèbres
Une fois que vous lui avez chipoté environ 50 % de sa barre de vie, Heolstor passe en phase 2, et là, fini la sieste. Il garde plusieurs coups de la phase précédente, mais en mode turbo. Surtout, il commence à casser les gardes plus facilement, donc si vous étiez en mode tortue jusque-là, vous allez devoir commencer à danser.
Mais surtout, il balance deux nouvelles attaques qui méritent toute votre attention :
- Attaque nocturne : l’arène devient noire comme un stream de TryHarder à 3h du mat. Dans la pénombre, des missiles homing apparaissent et vous poursuivent. Bougez sans arrêt, pas forcément avec des roulades, une course circulaire autour du boss suffit souvent à les éviter.
- Attaque ultime : là c’est le chaos. Heolstor ouvre une faille cosmique (tranquille), puis balance des vagues d’AOE dans les quatre directions cardinales. Les dégâts sont massifs, et cerise sur le gâteau, les effets élémentaires des autres Seigneurs de la Nuit que vous avez vaincus s’ajoutent : flammes, poison, foudre… Vous vous retrouvez parfois dans un feu d’artifice de rage. La meilleure stratégie ? Trouver un coin safe en observant le schéma des vagues et claquer une invocation tanky pour en prendre une partie.
Note importante : plus vous avez vaincu de Seigneurs aux éléments variés, plus cette attaque ultime devient hardcore. C’est littéralement un build-your-own-nightmare. Félicitations, vous êtes votre pire ennemi.
Gérer la dernière ligne droite
Une fois l’attaque ultime passée, Heolstor entre dans un cycle où il combine les attaques rapides de la phase 2 avec des éléments différents, empruntés aux Seigneurs précédents (feu, poison, foudre, etc.). C’est là que ça devient un vrai test de mémoire musculaire.
La stratégie ici :
- Ne pas greed : ne cherchez pas à infliger trois coups là où un seul suffit.
- Observez les signaux visuels : chaque élément a ses propres effets visuels, à vous de les repérer et adapter vos mouvements.
- Utilisez les invocations : un bon Mimic Tear ou un chevalier de Limveld bien stuffé peut faire office de leurre vivant.
Un bon build équilibré, une bonne endurance pour les roulades, et un peu de patience suffisent à faire tomber ce Seigneur plus impressionnant que réellement OP. Ce n’est pas Malenia, respirez.
Loot final : récompense cosmique bien méritée
Une fois Heolstor battu, en plus d’un bon vieux frisson de victoire et du générique de fin, vous récupérez la précieuse relique « Night of the Lord Relic ». Elle permet des synergies intéressantes avec certains builds magie ou ténèbres, et débloque des lignes de dialogue post-game si vous retournez voir certains PNJ.
Bref, ce n’est pas qu’un trophée cosmétique, c’est du vrai loot épique qui mérite votre sueur (et vos 32 essais). Fêter ça avec une roulade dans le vide ou une émote bien sentie, ça fait toujours son petit effet. GG à vous, sans rage et sans triche.


