Arknights: Endfield ambitionne de repousser les limites du jeu gacha en mêlant action-RPG, construction de base, exploration en monde ouvert et automatisation. Actuellement en bêta fermée, ce titre prévu pour 2025 promet une expérience riche et complexe, où chaque décision compte. Entre combats stratégiques, gestion de ressources et systèmes d’optimisation, Endfield a tout pour captiver les joueurs.
Un gameplay hybride entre action et stratégie
Arknights: Endfield repose sur un système de combat dynamique, rappelant Secret of Mana, où le joueur dirige un personnage pendant que ses alliés l’accompagnent.
Chaque combattant dispose de combos de base, d’attaques spéciales et d’une compétence ultime, dont le rechargement persiste entre les combats. L’objectif est de créer des synergies entre les personnages pour maximiser les dégâts et contrer les ennemis efficacement.
Chaque adversaire peut entrer en phase d’attaque puissante, signalée par un cercle rouge d’énergie. Lancer une compétence spéciale au bon moment interrompt l’ennemi, offrant une fenêtre d’opportunité pour des assauts supplémentaires.
Les états altérés (brûlure, électrocution, renversement) ouvrent la porte à des attaques combinées si les personnages sont bien associés. Former une équipe efficace ne se limite donc pas à choisir les unités les plus rares, mais plutôt à optimiser les interactions entre leurs capacités.
Mais Endfield ne se résume pas à ses affrontements. Le jeu propose une exploration ouverte, avec des bases à gérer, des ressources à collecter et des améliorations à construire. L’histoire suit le “Endministrator”, réveillé trop tôt d’une cryo-sommeil, tentant de reconstruire les colonies humaines sur Talos-II aux côtés de son assistante Perlica.
Le monde est peuplé d’ennemis, entre pilleurs Landbreaker et créatures rocheuses hostiles, ajoutant un danger constant aux missions.
Une automatisation essentielle pour survivre
L’un des atouts majeurs d’Endfield réside dans son système de production automatisée. Il est possible de fabriquer manuellement des objets comme des potions de soin, mais mieux vaut mettre en place un réseau de production. Grâce à des plantations et des machines automatisées, le joueur peut créer des stocks massifs de ressources pour améliorer ses bases et faciliter les affrontements.
Le jeu encourage la construction de chaînes de production efficaces, reliant les points d’extraction aux bases via des réseaux électriques et des systèmes de transport. L’amélioration des avant-postes est un investissement sur le long terme, mais chaque niveau permet d’accéder à de meilleures ressources et des ennemis plus coriaces, garantissant une progression constante.
Bien entendu, Endfield reste un gacha, avec des tirages aléatoires pour obtenir des personnages et des armes. En bêta, seuls des cristaux in-game sont utilisables, mais la version finale inclura des achats en argent réel. Le système de récompenses semble pour l’instant raisonnable, avec un taux de drop correct et la possibilité de maximiser certains personnages via des doublons.
Côté casting, la majorité des personnages sont des “waifus” stylisées, avec quelques exceptions comme le panda Da Pan ou le mercenaire Wulfgard.
Tous possèdent des caractéristiques animales (cornes, oreilles), mais certains détails comme la double paire d’oreilles peuvent surprendre. En dehors du combat, chaque personnage joue un rôle dans la gestion des bases, influant sur la production de ressources.
La bêta d’Arknights: Endfield présente donc un jeu extrêmement ambitieux, avec un mélange audacieux de genres. Si l’équilibrage et la narration demandent encore du peaufinage, son gameplay varié et sa profondeur stratégique promettent une expérience immersive pour les fans de gacha et d’action-RPG.