Acheter un jeu d’occasion pour sa Nintendo Switch peut sembler anodin, voire malin pour économiser quelques rubis. Sauf que dans certains cas, l’économie peut vite se transformer en ban complet de l’eShop et de vos jeux. C’est ce qui est arrivé à un joueur récemment… et ça fait réfléchir.
Un jeu d’occasion, un ban, une sueur froide
Tout commence classiquement : un joueur met la main sur une cartouche d’occasion via Facebook Marketplace. Il l’insère dans sa Switch 2, prêt à enchaîner les heures de gameplay. Et bam, sanction immédiate. La console se fait kicker de l’eShop, et le joueur perd même temporairement l’accès à ses propres jeux. On a vu des ragequits moins violents.
Heureusement, le support client de Nintendo a réagi vite. Après avoir fourni une preuve d’achat, notre joueur a retrouvé ses jeux et l’accès à l’eShop. GG au service client, mais cette mésaventure soulève un vrai souci : acheter un jeu physique d’occasion peut sérieusement vous mettre dans la sauce.
Le coupable : une cartouche clone bien planquée

Derrière cette histoire, un petit gadget bien connu du monde de la bidouille : la cartouche MIG. Ces cartouches vierges, compatibles Switch, permettent de copier un jeu original. Officiellement, c’est pour des copies de sauvegarde perso. Officieusement, on sait tous ce que certains en font.
Le vendeur douteux aurait copié le jeu d’origine sur une MIG, puis revendu la cartouche physique. Résultat, deux consoles se retrouvent à jouer au même jeu avec le même identifiant logiciel. Et Nintendo, qui a un radar anti-piratage aussi efficace que la lunette de Link, détecte le doublon et punit automatiquement.
Nintendo n’y va pas avec le dos de la Master Sword
La posture de Nintendo est claire : tolérance zéro. La console repère une cartouche clonée suspecte ? Ban immédiat. Même si vous êtes de bonne foi, ça ne vous sauvera pas d’un bannissement automatique. Et attention, certains partagent des histoires similaires en ligne : un utilisateur s’est fait bannir après avoir emprunté un jeu à la bibliothèque locale.
Voici pourquoi ça pique autant :
- Bannissement automatique si Nintendo détecte une copie suspecte
- Perte d’accès à l’eShop et à votre bibliothèque numérique
- Possibilité de débannissement… si vous prouvez que vous êtes clean
- Même une cartouche officiellement légale peut être liée à une MIG utilisée ailleurs
Ce que dit Nintendo : la cartouche originale reste techniquement valable et pourrait être revendue… ce qui implique que quelqu’un d’autre pourrait se faire bannir à son tour. Ambiance.
Acheter d’occase, c’est devenu un loot à haut risque
Avant, choper un jeu à petit prix en brocante ou sur Marketplace était presque un sport national pour les chasseurs de bons plans. Maintenant, c’est devenu un mini-jeu à choix multiples avec des conséquences IRL.
Tu lootes un jeu ? Tu risques un ban. Tu l’achètes à ton cousin ? Il l’a peut-être copié sur une MIG. Tu l’empruntes à la médiathèque ? Nintendo peut te claquer un “Press F” numérique sans préavis.
Soyons clairs : ce n’est pas la fin du monde, la plupart des bans peuvent être levés si vous prouvez votre bonne foi. Mais on préfère tous farmer du loot qu’envoyer des mails au support client pour prouver qu’on n’est pas un pirate.
Moral de l’histoire : la seconde main, c’est pas toujours OP
Entre clones, cartouches MIG et détection ultra-agressive de Nintendo, la scène du jeu d’occasion devient aussi imprévisible qu’une partie de Fall Guys en équipe. Faites gaffe à ce que vous insérez dans votre Switch. Et si vous sentez que la cartouche vient d’un vendeur un peu trop mystérieux, peut-être vaut-il mieux fuir comme un joueur de Souls qui voit une barre de vie apparaître en bas de l’écran… sans musique.


